Bref... quand on n'a pas de médecin sur place, au le besoin les infirmiers font appel à un médecin à Chisasibi, où il y a un hôpital d'une vingtaine de lits, qui peut les conseiller au téléphone. On peut référer le patient à l'extérieur de la communauté pour des examens complémentaires. C'est une autre des raisons qui font que les dossiers sont épais...
BEAUCOUP d'examens complémentaires prescrits (inutilement) par notre médecin... avec tous les frais que
ça entraîne comme vous le verrez plus bas. Il se déplacera alors par ses propres moyens ou pourra se rendre en avion au besoin. S'il y a urgence, alors on med-évac vers Chibougamau, ou Val-d'Or, ou Montréal selon le besoin. Dans tous les cas, tout cela est coordonné par le Service au Patients Cris, qui prend en charge toutes les dépenses point de vue transport et hébergement du patient et au besoin d'une escorte, ainsi que les transports entre le lieu d'hébergement et l'endroit où se déroulent les soins/examens. On nous renvoie le patient quand il est suffisamment stable pour être à domicile. Au besoin le patient peut résider dans un centre d'amitié du Sud pour la durée d'un épisode de réadaptation trop intensive pour ce qu'on peut desservir en haut ou si les services sont absents de la communauté d'appartenance de la personne.
Les femmes vont systématiquement accoucher à Val-d'Or et s'y rendent un peu avant la date prévue.
Contente de te lire.
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