J'allais acheter une agrafeuse. D'ailleurs, les Français et Haïtiens sont fous d'appeler ça de même, on dit une brocheuse.
André, mon chauffeur pour la journée, m'amène dans une librairie papeterie. Ça doit bien être la seule chose qu'on ne trouve pas au marché. J'entre là et demande à voir les brocheuses. Un jeune homme me montre ce qu'ils ont et je fais mon choix. Jusque là tout semble complètement ordinaire.
Il produit donc une première facture papier avec l'entête du magasin, et deux autres copies sur une tablette ordinaire et je sors mon argent pour régler. Il me fait très clairement comprendre que ça n'est pas comme ça que ça fonctionne et me montre une dame derrière un comptoir où la partie haute est constituée de barreaux et où un espace est destiné à transmettre l'argent. Je comprends que la caisse est là et je ramasse la brocheuse et la boîte de broches pour m'y rendre, mais il retient le matériel et me laisse seulement la facture officielle et une copie. Je m'approche donc du comptoir avec mes sous sans pouvoir déjà m'empêcher de sourire tant ça me semble absurde.
La dame prend mes sous et les factures et sort ses étampes, d'abord le timbre officiel du magasin et ensuite la mention payé sur chaque copie.
Je retourne à l'autre comptoir avec ma facture payée, on la prend et une troisième personne étampe "livré" sur ma facture et me tend un sac avec mes achats....
Déjà vu un système pareil ailleurs?? J'espère que ça n'est pas une juste représentation de comment les choses fonctionnent dans ce pays.
Salut Mélanie. Compliqué vrai acheté une brocheuse! Espérant que ce n'est pas le seul magasin....j'irais voir ailleurs pour les prochains achats ;)
RépondreSupprimerP-A
Wow, faut pas être pressé en Haïti, en voilà un bel exemple!
RépondreSupprimerJe lis tous tes commentaires avec le sourire. C'est vraiment le fun de savoir que t'es loin, mais pas si tant que ça. Vive le net! :)